IREALE = IRENE + ALEKSANDRA. Irène est artisan tapissier et Aleksandra gère l’administratif et la communication.
Ensemble, elles redonnent leurs lettres de noblesse à votre mobilier. Découvrez l’histoire d’IREALE, tapissier à Paris.
Interview :
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
IREALE c’est Irène et Aleksandra. ça fait 8 ans que nous avons créer cet atelier tapisserie d’ameublement. Nous n’avons pas de spécifications particulières donc ça peut être de la réparation de meuble ancien comme du moderne, de la création aussi…
En quoi consiste le métier de tapissier ?
IRENE : Mon métier consiste à réaliser des fauteuils, des canapés, des rideaux, des tringles sur mesure. on se doit d’accompagner le client à partir du moment où il amène son projet. On travaille aussi avec des particuliers, des décorateurs qui ont des projets d’appartements. Nous utilisons une méthode de travail traditionnel avec des matériaux nobles mais aussi des matériaux contemporains comme la mousse pour les créations…
Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir tapissier ?
IRENE : ça été une rencontre avec un professionnel lors de portes ouvertes au CFA d’ameublement. C’était une personne qui était tellement passionnée par son métier que ça m’a donné envie de le découvrir. Je suis très contente puisque ça fait 27 ans que je fais ce métier et j’en sui ravie.
Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre métier ?
IRENE : C’est la satisfaction du client avant tout. Quand on part de projet avec des architectes et des décorateurs, on part de rien et nous mettons tout en œuvre pour réaliser le projet en alliant confort, esthétisme et visuel. Ce qui est intéressant aussi c’est de travailler sur des pièces et matériaux uniques, du mobilier qui a une histoire…
Selon vous, pourquoi la réparation est importante dans le monde actuel ? Quel est son avenir ?
ALEKSANDRA : Comme nous le savons tous, nous sommes dans une société de consommation notamment pour notre métier. En effet, nous travaillons sur du mobilier très ancien et c’est primordial pour nous de lutter contre la surconsommation et limiter les déchets.
IRENE : Et puis c’est vrai que depuis toujours, le métier de tapissier implique l’utilisation de matériaux nobles et naturels comme le lin, le coton et le crin de cheval qui sont des matériaux biodégradables. Don pour nous c’est très important de faire attention à la planète.
Selon vous, votre activité est-elle en accord avec l’économie circulaire ?
Oui, en grande partie ! Par exemple, lorsqu’on dégarnit les fauteuils et les canapés, on va récupérer les ressorts pour les donner à des ferrailleurs. On récupère parfois lorsque c’est encore utilisable, le crin, on le recarde et on le réutilise. Les chutes de tissus on le donne parfois à des écoles, des architectes, des associations pour des ateliers de couture… Donc voilà, nous essayons vraiment de réutiliser ou de faire perdurer ce qui semble ne plus être utilisable mais à bon escient.
Pourquoi avoir rejoint la communauté FINGZ ?
Tout simplement pour avoir une autre clientèle qui serait plus sensible à l’économie circulaire.
