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Et si on parlait économie circulaire ?​

Sommaire

Qu’est-ce que l’économie circulaire ? Et quel est le rôle de la réparation dans cette économie ?

Faire évoluer les comportements des citoyens, c’est aujourd’hui l’enjeu d’un nombre croissant d’organisations, institutions publiques, associations et entreprises privées. En effet, les limites du développement économique adoptées jusque-là se font ressentir et les questions autour de l’épuisement de nos ressources naturelles n’ont jamais été autant au cœur des débats.

L’économie circulaire est le nouveau modèle d’organisation d’activités économiques et sociales qui prend doucement sa place dans la société et qui séduit de plus en plus d’entreprises telles que FINGZ.

 

De l’économie linéaire à l’économie circulaire​

Pour maitriser la notion d’économie circulaire, il faut déjà comprendre sur quel modèle notre économie actuelle est traditionnellement basée, à savoir l’économie linéaire.

Comme son nom l’indique, l’économie linéaire repose sur un système simple et facile à assimiler : On extrait des matières premières que l’on met en production, elles sont consommées puis transformées en déchets .

L’économie circulaire, elle, consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à un modèle économique circulaire.

Ce système repose sur trois domaines et sept piliers :

L'économie circulaire vs économie linéaire

Dans l’économie circulaire, la notion de déchets n’est pas la finalité voulue : c’est un cercle vertueux où les déchets deviennent des ressources. Une économie où rien ne se perd et tout se transforme. Les déchets des uns deviennent les matières premières des autres.

C’est un enjeu à la fois écologique et économique.

L’économie circulaire

A l’échelle mondiale, seulement 10% des ressources seraient extraites et remises en circulation dans l’économie.

Le recyclage reste le principal contributeur en termes de gestion de déchets. Recycler un produit en fin de vie créerait vingt fois plus d’emplois que ceux générés en déchetterie.

L’objectif de l’économie circulaire est avant tout de produire des biens et des services tout en évitant le gaspillage des matières premières et des sources d’énergies non renouvelables.

Maintenant que vous connaissez ces deux notions et savez les différencier, qu’est-ce qu’il faudrait faire pour atteindre une économie 100% circulaire ?

Réutiliser nos déchets ? Oui mais c’est loin d’être suffisant.

En effet, il faut revenir à la phase de production essentielle ici. Reconcevoir entièrement les produits et services en adoptant l’éco-conception qui consiste à intégrer des valeurs environnementales et de développement durable dès la conception d’un produit ou service, et lors de toutes les étapes de son cycle de vie.

Il est donc nécessaire de mieux concevoir les produits dans le but de faciliter leur réparation, réutilisation et recyclage.

Un autre aspect sur lequel il faudrait évoluer est la stratégie d’obsolescence programmée encore adoptée par de nombreux fabricants.

L’obsolescence programmée est une pratique totalement opposée à l’un des sept piliers de l’économie circulaire : l’allongement de la durée d’usage, car ici, tout est fait pour que les produits aient une durée de vie réduite par rapport à leurs capacités optimales.

Pour lutter contre ce phénomène des législations ont été mises en place tels que :

L’obsolescence programmée

De plus, des associations luttent contre ce phénomène. HOP est une association qui a mis en place sur son site des forums sur lesquels il est possible de poser des questions et se renseigner sur les produits que l’on souhaite acheter et sur leur capacité à durer dans le temps.

Le site produitsdurables.fr mis en place par HOP permet notamment de repérer les produits les plus durables pour aider les utilisateurs dans leur choix. Parmi les catégories de produits on retrouve, l’automobile, l’informatique multimédia, l’électroménager, la téléphonie, les jouets et puériculture, l’habillement, la maison et jardinage, la beauté et hygiène et bien d’autres…

Le passage de l’économie linéaire à l’économie circulaire est aujourd’hui indispensable mais cela ne sera possible que lorsque tous les acteurs (consommateurs, entreprises, gouvernements…) prendront pleinement conscience de leurs responsabilités respectives.

La réparation : un facteur clé dans ce système​

La réparation participe à l’économie circulaire en prolongeant la durée de vie des objets. L’objectif ici, c’est de tout faire pour que l’objet dure le plus longtemps possible. Elle s’inscrit dans l’axe de la demande : aller vers la sobriété heureuse.

Aujourd’hui, la réparation automobile et la réparation des équipements électriques et électroniques (gros et petit électroménager, équipement informatique, smartphones, son, audio, vidéo…) représentent la très grande majorité du secteur de la réparation. Ces deux secteurs représentent 95% du chiffre d’affaires de la réparation et 90% de l’emploi.

Certains secteurs tels que le mobilier et décoration, l’habillement, les équipements de sport et loisirs, les outils de jardinage et bricolage, l’horlogerie et la bijouterie) rencontrent des difficultés dues à la disparition d’un nombre croissant de réparateurs indépendants et un problème de rentabilité de l’activité.

Ils souffrent aussi d’un manque de visibilité qui les empêchent de développer leur activité et ainsi attirer la clientèle locale, pourtant désireuse de privilégier l’artisanat de proximité.

Que ce soit pour limiter leurs déchets ou faire des économies, la réparation est une solution bien perçue par les Français. Le frein qui revient le plus souvent reste la perception du prix de la réparation qui peut parfois être plus élevé ou se rapproche du prix d’achat du neuf. En effet, 87% des Français pensent que la réparation n’est pas facilitée par les fabricants et 53% pensent que réparer est plus coûteux que le remplacement par un objet neuf.

Ce qui favorise la réparation :

  • Une meilleure visibilité des réparateurs proches
  • Un accès facilité aux pièces détachées
  • Une plus grande efficacité des SAV
  • Une garantie de 3 mois sur la réparation
  • Une utilisation de pièces d’occasion
  • Un indice de réparabilité et un indice de durabilité qui rassureraient les Français

La réparation doit devenir le premier réflexe des utilisateurs lorsque leurs objets rencontrent une panne ou une casse. Réparer plutôt que jeter !

Fingz au cœur de l’économie circulaire​

Avec l’ambition de simplifier l’accès à la réparation pour permettre aux citoyens de réparer au lieu de racheter du neuf, la société Fingz a été créée .

Fingz est une plateforme digitale innovante qui met en relation consommateurs et artisans pour faciliter l’entretien et la réparation d’objets en panne, usés ou cassés. C’est donc un projet qui combine innovation, sens, savoir-faire et collaboration pour soutenir un marché local.

Nos réparateurs sont sélectionnés par un label reconnu à la hauteur de la qualité de leur travail. Tout est fait pour que le consommateur soit rassuré lors de son expérience sur Fingz.

Notre objectif : donner de la visibilité aux artisans réparateurs et leur permettre d’accroitre leur activité peu importe leur domaine de réparation. Cordonnier, couturier, maroquinier, horloger… tout artisan a sa place.

Fingz  c’est à la fois, une marketplace de la réparation et un forum d’échanges entre réparateurs. En effet, après plusieurs études auprès d’artisans réparateurs, nous avons décidé de mettre en place un forum sur lequel les réparateurs pourront discuter, collaborer, vendre ou acheter des pièces détachées et de l’équipement d’occasion.

Entre économie locale, humanité et éco-responsabilité, la solution Fingz fait directement écho à l’un des piliers de l’économie circulaire : l’allongement de la durée de vie des objets.

Aujourd’hui, il est important de sensibiliser les citoyens sur ce sujet et notamment les jeunes. En effet, ils sont sensibles à la réparation, le recyclage et la réutilisation mais dans la pratique ils restent parfois moins actifs que leurs ainés.

Simplifier les processus de réparation, éco-concevoir, lutter contre l’obsolescence programmée sont les actions concrètes qui vont nous permettre de passer de l’économie linéaire à l’économie circulaire.

Chez Fingz, nous agissons à notre échelle pour éduquer, sensibiliser, faire évoluer les comportements et donner envie au plus grand nombre de réparer ses objets. Telle est notre mission.

Sources

https://institut-economie-circulaire.fr/economie-circulaire/

https://www.ademe.fr/expertises/economie-circulaire

https://www.youtube.com/watch?v=0ZRpdFbsyS8

https://www.youtube.com/watch?v=F-WxJcDlutM

https://www.ecologie.gouv.fr/leconomie-circulaire

https://www.economiecirculaire.org/

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